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Jean Lorrain – Ed. Fayard

Anthonay, Thibaut d'

Mai 2005


p. 225 – "(…) Au rez-de-chaussée trône le portrait du maître de céans par Antonio de La Gandara, qui accueille tout ce que Paris compte de fantaisie et de talent, selon les termes du compte-rendu que publiera le Chat Noir le 27 juin suivant."


p.521 – "Puis il semble qu'il parte pour le Midi, où il effectue un séjour de deux semaines, avant de revenir à Paris où l'appellent les dernières mises au point de Yanthis. A en croire ce qu'il raconte à son retour, lors d'un dîner où il reçoit, à Auteuil, Goncourt, les La Gandara et Henri de Régnier, une autre cause que celle du surmenage aurait motivé son voyage. (…)"


p.556 – "Poursuivant sur cette lancée, il a le plaisir de voir l'Echo de Paris, deux jours après, publier in extenso la préface de Maurice Barrès à La Petite Classe, tandis que moins d'une semaine plus tard, le 1er avril paraît la Revue Encyclopédique dans laquelle Charles Maurras signe sur lui un article élogieux accompagné de son portrait par Antonio de La Gandara."


p.558 – "En marge de ces péripéties, le chroniqueur n'en continue pas moins de se prodiguer dans les lieux et les salons à la mode, dans celui de Mme Emile Straus ou de l'actrice Georgette Leblanc, comme dans l'atelier de son ami le peintre Antonio de La Gandara, qui vient d'achever un portrait de Sarah Bernhardt, où le croise Henri de Régnier en compagnie de Maurice Bernhardt, le fils de Sarah."


p.562 – "(…) 20 mai, date à laquelle il entre à la clinique du professeur Pozzi, rue d'Armaillé, afin d'y être opéré et d'y effectuer une convalescence de plusieurs semaines. La Gandara qui va le visiter quelques jours après son opération, rapporte à Goncourt que Lorrain lui a confié qu'il souffre 'mort et passion de ses pansements'."


p.621 – "Le Vernissage du Champ-de-Mars ou la journée Montesquiou. Tous les ans le salon du Champ-de-Mars offre à l’admiration des foules un M. de Montesquiou maëstrisé par le peintre en vogue de l’hiver, débute t’il dans son Pall-Mall, daté de ce jour. Puis il énumère les portraits de Whistler, Jacques Emile Blanche et La Gandara, avant d’en arriver au fait."


p.712 – "Parmi ses Pall-Mall, dont il a soutenu le rythme soutenu de publication, il en consacre un à son ami le peintre Antonio de La Gandara – surnommé par ses soins 'Veulasquez' – qui débute ainsi: '22 rue Monsieur le Prince, autre heures et demi …"


p.758 – "A Nice, il se lie également avec Rémy Salvator, un dandy raffiné et lettré, affligé de la tuberculose ainsi que d'une fortune lui permettant de se soigner en menant une existence de voyageur esthète. Lorrain l'a rencontré à Paris, dans la société de La Gandara, Montesquiou et Octave Uzanne, et il le retrouve de temps à autre sur le littoral méditerranéen car son père habite Marseille."


pp.801-803 – "Tandis qu'il s'affaire au lancement du livre [Les Noronsoff], il inaugure ses premières séances de pose dans l'atelier de La Gandara, rue Monsieur-le-Prince. Cet atelier, qu'il a décrit dans Monsieur de Phocas en l'attribuant au peintre Claudius Ethal, Henri de Régnier en a noté certains détails, frappé lui aussi par l'aménagement du lieu. (…).  Toujours conscient, semble-t-il de l'image qu'il désire donner de lui-même, Lorrain se donne en spectacle en prenant la pose parce qu'il sait que les toiles de La Gandara contribuent à consacrer leurs modèles aux yeux du Tout-Paris. Mais l'on peut se demander comment, dans une telle ambiance, La Gandara parvient à se concentrer afin de fixer les traits de son modèle."


"Sans doute La Gandara se souvient-il un peu trop de Baudelaire et de ses cheveux verts, car il est le seul familier de Lorrain à évoquer cette couleur alors que tous s'accordent en revanche sur l'humeur changeante de ses teintures. Quoiqu'il en soit, le peintre confiera à Michel Georges-Michel: 'Je n'ai jamais eu plus mauvais modèle' " ['Souvenirs sur Jean Lorrain, Lettres inédites', Revue Illustrée n. 16, 5 août 1906].


p.806 – "(…) il se prodigue en séances de pose chez La Gandara dont le portrait s'éternise."


p.811 – "Il ne profite que peu de temps de cette accalmie car il lui faut retourner à Paris où l'attendent les ultimes séances de pose chez La Gandara, pour ce portrait qui finit par l'exaspérer, sans doute autant que le peintre si l'on se souvient des commentaires de ce dernier sur son modèle."


p.822 – "En ce début de printemps, et sans doute à la faveur d'une rencontre, il pose à nouveau pour un portrait, mais cette fois en buste, qu'exécute un peintre sicilien nommé Angelo Garino. Très différent de celui en pied de La Gandara, qui a choisi de représenter un Lorrain tourmenté, le front raviné par les hôtes qui l'habitent, les sourcils froncés, l'œil sombre et la main – aux doigts longs et chargés de bagues – crânement posée sur la hanche."


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